Adèle Garnier, professeure adjointe au Département de géographie de l’Université Laval et membre de l’ÉRIQA et Shauna Labman, professeure adjointe en droits humains à l’Université de Winnipeg, sont les auteures du nouvel article paru dans The Conversation : «Federal election 2021: What the Conservatives don’t understand about refugee resettlement»
Extrait
Le raisonnement du Parti conservateur met l’accent sur le potentiel d’intégration des réfugié.e.s plutôt que sur leurs besoins de protection. Et ce, malgré une étude de Statistique Canada qui montre que les différences à long terme (plus de 15 ans) entre les réfugiés pris en charge par le gouvernement et ceux parrainés par le secteur privé ne sont pas particulièrement marquées.
Après tout, ce n’est pas à chaque citoyen.ne de réagir lorsque des réfugié.e.s ont besoin de protection – c’est la responsabilité des États.
Les places de parrainage existent pour aider à étendre et à élargir la portée du Canada aux réfugié.e.s qui ont besoin de protection. Les programmes complémentaires de réinstallation du gouvernement et de parrainage du Canada positionnent notre pays comme un leader reconnu en matière de protection des réfugié.e.s.
Le plan des conservateurs ne ferait pas que fermer une voie cruciale vers la protection pour des réfugié.e.s particulièrement vulnérables n’ayant aucun lien avec le Canada, il diminuerait également la réputation internationale du Canada.
Cet article a initialement été publié en anglais