Adèle Garnier, professeure adjointe au Département de géographie de l’Université Laval, Jamie Chai Yun Liew directrice de l’Institut d’études féministes et de genre à l’Université d’Ottawa et Shauna Labman professeure adjointe en droits humains à l’Université de Winnipeg, sont les auteures du nouvel article paru dans The Conversation : «Réfugiés ukrainiens : la nouvelle politique canadienne va-t-elle s’étendre aux autres demandeurs d’asile ?»
Extrait
L’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine permet à tous les ressortissants ukrainiens fuyant l’invasion russe de faire une demande d’admission au Canada pour une durée d’au moins deux ans. Le Canada procède également au traitement accéléré de réunification avec des membres de la famille immédiate de citoyens canadiens, prolonge le séjour des Ukrainiens au Canada et offre des permis de travail et d’études ouverts à ceux et celles qui ne peuvent pas retourner chez eux.
L’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine est aussi différente d’opérations de réinstallation passées alors qu’elle n’offre qu’une protection temporaire.
Selon le ministre québécois de l’Immigration, Jean Boulet, il n’y a pas de limite au nombre de réfugiées ukrainiens que le Québec peut accueillir, et les Ukrainiens seront reçus dans leur langue. Notons cependant que le Québec a accueilli bien moins de réfugiés afghans jusqu’ici que d’autres provinces canadiennes.
Cet article a initialement été publié en anglais