La démocratie libérale est un régime politique qui fait de la communauté des citoyens l’autorité souveraine ultime et des individus les dépositaires de droits universels et inaliénables. Que se passe-t-il dès lors si les citoyen.ne.s décident souverainement de limiter les droits des individus en situation de migration sur leur territoire? Face à cette contradiction démocratique, à quel principe faut-il accorder la primauté? J’aimerais défendre dans cette intervention, en m’appuyant sur les travaux de penseurs hétérodoxes de la démocratie, que ce régime politique n’a pas pour contrepartie nécessaire l’exclusion et qu’au contraire, il est indissociable d’une forme d’hospitalité.