Marina M. Doucerain, professeure adjointe en psychologie sociale et culturelle à l’Université du Québec à Montréal répond aux questions parues dans le nouvel article de l’Actualité: «Les relations amicales, clé d’une intégration réussie»
Extrait
On a souvent une vision très mécanique du processus d’immigration : un emploi, check, un logement, check, et c’est réglé. Le processus va cependant bien au-delà. Les participants à nos études le disent toujours : les aspects logistiques sont un point de départ nécessaire. Mais une fois ces aspects résolus, ils ont besoin de se créer de nouveaux liens sociaux.
C’est toujours la même histoire qu’on entend : les Québécois sont très accueillants et gentils, mais ça reste superficiel. Une incompréhension demeure. Certains groupes mettent plus de temps pour vraiment accepter quelqu’un dans leur intimité, leur cercle social proche. C’est un enjeu qui est ressenti par les immigrants dans beaucoup d’endroits.