C’est avec une grande fierté que l’ÉRIQA vous présente ses boursières 2023!
Capucine Coustere est candidate au doctorat au département de sociologie de l’Université Laval sous la direction de Charles Fleury et Danièle Bélanger. Dans ses travaux, elle s’intéresse à la manière dont les statuts précaires de résidence affectent les parcours de vie de migrant.e.s temporaires au Québec. Financée par le FRQSC, sa thèse porte plus précisément sur la négociation des conséquences de la COVID-19 et ses effets sur les parcours migratoires de migrant.e.s temporaires ayant une expérience d’emploi dans l’hôtellerie-restauration. Elle examine également de manière approfondie l’expérience migratoire de résident.e.s temporaires employé.e.s de ce secteur comme auxiliaire du projet PARtenariat sur les migrants Temporaires en EMPloi (PARTEMP), ainsi que l’expérience des étudiant.e.s internationaux avec le groupe de recherche pancanadien sur la migration au Canada et l’auto-ethnographie collaborative (CAMCAR). Enfin, elle a co-créé et co-organisé l’événement « Planche la recherche » sur les alliances possibles entre bande dessinée et sciences sociales.
Laila Mahmoudi est formée en santé publique (M.Sc, ESPUM) et en administration publique (M.A.P, ENAP). Elle s’intéresse aux approches innovantes de promotion de la santé permettant d’agir de façon systématique sur les déterminants sociaux de la santé. Actuellement au doctorat en santé publique à l’Université de Montréal, sa thèse porte sur les femmes enceintes à statut migratoire précaire à Montréal. En tant que boursière de l’Équipe de recherche sur l’immigration au Québec et ailleurs, sa recherche mettra en lumière les barrières et les conséquences de l’utilisation sous-optimale des services prénataux. Au-delà de l’avancement des connaissances, les données probantes produites soutiendront les activités de plaidoyer et l’activisme en faveur de l’équité en santé des femmes à statut migratoire précaire.
Anouk Malboeuf est candidate au doctorat en géographie à l’Université Laval. Elle s’intéresse à la mobilité environnementale et climatique ainsi qu’au nexus migration et développement. Sa recherche porte sur les migrations internes rurales à Madagascar dans un contexte de départ et d’arrivée soumis aux pressions environnementales. Plus spécifiquement, elle se penche sur les processus et les facteurs d’intégration des migrant.e.s de subsistance ainsi que sur leur impact socio-spatial en communauté d’accueil. Sa maîtrise, réalisée à l’Université de Londres, portait sur la vulnérabilité au trafic humain des personnes déplacées par les projets hydroélectriques au Laos. Hors du milieu académique, la candidate a travaillé en communication environnementale et scientifique au Canada et, au cours des 18 dernières années, dans les secteurs du développement et de l’enseignement en Afrique et en Asie. Ses travaux, sont encadrés par Adèle Garnier, professeure agrégée au département de géographie de l’Université Laval.
Éléonore Thibeault est candidate à la maîtrise en sciences géographiques avec mémoire à l’université Laval. Ses recherches s’intéressent à l’expérience des migrant.e.s temporaires en emploi qui vivent en famille dans la région rurale de Lotbinière. Le projet vise à mettre en lumière leur expérience familiale, territoriale et migratoire afin de mieux comprendre les défis liés à la migration familiale sous statut temporaire en région. Une analyse par le capital spatial sera au cœur de l’étude pour tenter de comprendre comment ces familles font pour tirer profit du territoire de Lotbinière et quelles sont les opportunités et obstacles qui influencent leur possibilité de le faire. L’étude de leur expérience permettra de mettre de l’avant la contribution de la cellule familiale dans leur installation en contexte régional, mais également la façon dont le statut temporaire façonne leurs conditions de vie et celles des différents membres de la famille.